Cueillette de la tomate 2019

Comme presque chaque année, j'ai été assister à la cueillette de la tomate en Italie, puis à leur transformation. Un reportage que vous pourrez voir prochainement puisque j'étais accompagné d'une équipe de production.

C'était l'occasion pour nous balader dans la belle ville historique de Bologne dans laquelle on a pu débusqué quelques belles adresses, comme ce restaurant dans lequel vous mangez au milieu des meules de parmesan et les jambons de Parme....


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La nuit, ils projettent sur un écran géant de vieux films en noir et blanc, les rues sont animées et on s'y sent bien.

Et un p'tit tour de tracteur, ça vous dit ?  :Ssourirej:

Vous voyez, il ne reste rien dans les champs, d'un côté des camions transportent nos tomates bien belles, alors que d'autres récupèrent fanes et déchets qui serviront à produire l'énergie de la conserverie puisqu'elle est totalement autonome.

Lorsque je viens à la conserverie qui est d'ailleurs la plus grande d'Europe, CIRIO n'oublie jamais de faire flotter le drapeau français au côté de l'Italien et l'Européen.

C'est une petite ville cette conserverie, 1600 personnes y travaillent. Elle s'active 24/24 et 7/7 toute l'année. Je vous parlais d'une entreprise propre et soucieuse de l'état de notre planète, très exigeante envers ses agriculteurs qui formes 54 coopératives en Italie, ils sont au total plus de 17 000, CIRIO produit aussi toute l'énergie dont elle a besoin en recyclant ses déchets. Elle en produit tellement qu'elle arrive même à la revendre.

Bon, la suite demain, promis avec la visite de la conserverie et la transformation de la tomate.  :Ssourirej:

Comme je vous l'ai dit, pas de serre, pas d'entrepôt, à peine récoltées les tomates sont transportées à la conserverie par la route, maximum 50 kilomètres du champs à la conserverie.
C'est un ballet de centaines de camions qui font des allers/retours entre les champs et la conserverie.

Les camions sont pesés, puis on prélève 15 kilos de tomates de manière aléatoire à l'aide d'une carotte afin d'en contrôler la qualité.

Les 15 kilos de tomates sont nettoyés rapidement afin de contrôler la qualité des fruits.

On écarte celles qui sont abîmées, tachées, terreuses, vertes… Puis on fait le pourcentage de celles qui sont utilisables. L'agriculteur est rémunéré en fonction de ce pourcentage, ce qui l'oblige à produire une tomate de la meilleure qualité possible. Si le pourcentage était trop faible, le camion ne pourrait pas décharger sa cargaison.

Viens le moment de contrôler le taux de sucre dans le fruit qui va permettre de savoir comment on utilisera la tomate, polpa, concentré, pizza sauce, etc... ce taux de sucre dans la tomate est appelé le "Brix". Un degré Brix élevé est un signe de qualité et dépend de la variété de tomate, mais aussi du sol, de l'arrosage et de la fertilisation.

Je pense que les meilleures vont dans les filetti qu'on ne trouve qu'en Italie dans le commerce, la tomate est très charnue et on en prend que le coeur. Mais bien sûr que la polpa concassée plus fine a aussi toutes les qualités recherchées.

Maintenant que l'on connait la destination des tomates, elles sont déchargées, puis passent par plusieurs basins pour les nettoyer.

Vous remarquerez que les tomates vertes sont déjà très rares et comme on veut le meilleur chez CIRIO, on va poursuivre le tri à la main pour ne garder que les bien mûres.

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Les tomates vont passer par de nombreuses étapes avant leur mise en poches, ou boîtes. On va retirer leur peau, certaines seront concassées, d'autres resteront entières, on en fera des sauces, des concentrés. Suivant le produit désiré, on les taille en filets, en dès...

A plusieurs étapes on retrouve des dispositifs de sécurité laser pour évacuer les éventuels objets indésirables que les trieurs n'auraient pas descellé.

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Finalement, le robot PAZZI est bien moins complexe que cette conserverie.  :Ssourirej:

Les poches de polpa arrivent, on contrôle la conformité du poids.

La tomate est proposée aussi en bouteilles de verre, en boîtes ou en briques.